Arrivée fracassante d'un nouveau au coeur brisé

«Que... qu'est-ce que je... je viens faire i... i.. ici...»

Le bruit de ses pas résonnait entre les murs immenses du hall. Sans vraiment être là Inao se tenait pourtant en plein milieu, ou à peu près de la grande pièce. Sans même s'en rendre compte il s'assoit et scrute les dalles comme si il essayait de déchiffrer des inscriptions inexistantes.

*Et je fais quoi si quelqu'un arrive?... La dernière fois ça a pas été un désastre par hasard?... Je... Si... J'ai faillit tuer Kiku... Et si ça se reproduisait?... Qu'est-ce que tu ferais?... Je sais pas... J'en ai marre d'être fatigué... et j'ai mal à la tête... C'est une habitude... C'est tout à fait normal... Tout va très bien...*

Inao lâche un soupire et pose sa tête contre ses genoux en observant sans émotion un des coins de la pièce comme attiré par la clarté obscure qu'il y voit. Pourtant, dans sa tête, il se refuse à aller y poser le pied. C'est trop dangereux... Probablement trop dangereux...

Il reste immobile, le yeux la moitié du visage, du front jusqu'au nez caché derrière ses cheveux bruns. Un bandage toujours autour de la tête et un peu partout sur les mains, un peu effiloché par endroit, preuves qu'il tire parfois dessus, mais pour le moment sa posture reste immobile, il pourrait presque être confondue avec une statut. Mais son uniforme le trahit, par contre la cravate manque, un oubli sûrement.

*Pourquoi quelqu'un arriverait... Parce que je suis là, en plein à ce moment?... C'est ridicule... Tu peux rien faire... T'as la poisse c'est tout... Tu n'y échapperas pas... On dit que les choses auxquels on pense fort peuvent se réaliser... Si j'arrête d'y penser ça se réalisera pas... Cause toujours...*

«Tais... tais-toi...»

*Pourquoi a t-il fallu que je foute la merde encore, c'était pourtant simple. Mon oncle m'avait gâché la vie et je n’étais même pas foutu d’le tuer. Et maintenant j'me retrouve ici, à Mao Litune. Je n’ai aucune idée pourquoi il m’as envoyé ici d’ailleurs. Même si le bâtiment avait l’air vieux, ce n’était qu’une école âpres tout. Mais bon, ca aurait pu être pire, il aurait pu m'envoyer en prison.*

Vorts fit quelque pas vers la porte du pensionnat et poussa pour entré dans ce qui devrait lui servir de chez-soi pour les années à venir. La porte, d’une solidité visible a l’œil, semblait ne pas vouloir le laisser entrer. C’est avec beaucoup de mal qu’il réussi à pousser suffisamment la porte pour pouvoir entrer et dut forcer tout autant pour la refermer. L’intérieur paraissait en meilleur état que l’extérieur, il faisait plus chaud et ce qui semblait être le hall d’entrée était décoré luxueusement. Il vit quelque tableau qui n’avait pas l’air de représenter quoi que ce soit et le mobilier semblait tout aussi ancien que l’immeuble. Mais le détail ayant attiré le plus son attention n’était pas vraiment la déco. Au milieu de la pièce se tenait quelqu’un, un garçon apparemment.

*Il a l’air triste. Pourquoi il se coince la tête entre les jambes? Peut-être qu’il a mal...*

Vorts s’avança de quelque pas, incertain de la réaction de l’autre pensionnaire s’il tentait de lui parler. Tout en serrant la peluche qu’il tenait dans les bras,il s’avancait tranquillement pour voir son visage.

Lorsqu’il fut assez près de lui pour distinguer les traits du visage qu’il semblait vouloir cacher. Ses cheveux cachait une partie de son visage, mais il était quand même capable d’y lire la confusion et la peur.
Vorts, voulant savoir ce qui troublait le jeune homme, essaya de placer quelque mot mais sans succès. Il faut dire qu’il parlait rarement. Au lieu d’entretenir une discussion avec lui, il décida de s’assoir devant et d’attendre la suite en regardant cette âme qui semblait souffrir depuis bien longtemps.

*Veux dormir... Impossible... Dis.... C'est la nuit?... Je sais pas... Pas plus que toi... Il faudrait trouver une fenêtre... c'est pas dans le Hall que tu vas en trouver une... Et si tu sortit dehors?... Pas envie... Je veux rester là, je suis bien ici... Assis comme ça...*

Inao finit par lâcher un soupir, ne remarquant même pas le bruit discret des pas de la personne qui vient d'entrer. Mais sortant de sa réflexion il sent un souffle sur son bras et relevant lentement la tête, il recul de quelques centimètres, surpris de voir quelqu'un devant lui.

«Que... Je... je ne... je ne t'avais pas en... entendue... ve... venir ici...»

Décrispant un peu, il reste à la même distance. Peut-être que s'il ne s'approche pas trop, il ne gaffera pas cette fois. Fixant le petit garçon devant lui, il lui paraît n'avoir pas plus de 12 ans peut-être. Et la grosse peluche retient son attention pendant un bon moment, il l'a fixe intensément comme s'il attendais une réponse.

*Qu'est-ce qu'un garçon de cet âge viens faire ici... QU'est-ce que ça peut te faire... Je m'en moque en fait... Il te regarde depuis tout à l'heure comme s'il avait pitié tu crois pas?... Je sais pas... Tu t'en moques?... Je sais pas... Rien ne te paraît intéressant de toute façon... Si... Une chose... Dormir...*

Baissant la tête il passe une main dans ses cheveux en fermant les paupières, essayant de ne pas déplacer son pansement à la tête. Ses mèches lui retombent devant les yeux, les rendant impossible à voir. Inao pousse un nouveau soupir, sans retourner le regard sur le garçon devant lui.

*Je devrais lui parler?... Parle... T'as pas l'air vraiment normale... D'un coup qu'il pique un dépression parce qu'il y a un changement trop brusque dans son monde... Heu... QU'est-ce que ça pourrait faire... Mettre ta vie en danger... Et alors... Qui te dis que ce n'est pas un tueur schizo qui se cache derrière ce visage si enfantin...*

Il sourit, se retenant pour ne pas rire. Il relève la tête et regarde de nouveau le petit garçon. Inao ne se pose pas vraiment la question du pourquoi il est ici. Mais la pluche le rend interrogateur et c'est celle-là qu'il vise le plus. Pourquoi une peluche, sa cloche avec l'endroit. Finalement il s'oblige à parler maladroitement, buttant dans ses mots comme d'habitude, incapable de faire une phrase tout à fait cohérente.

«Bon... Bonjour...»

* C'est pas joué... Qu'est-ce que je suis censé dire... Je préfère rien dire alors... C'est trop compliqué vivre avec les gens... J'aurais dû rester muet... Pourquoi j'ai parlé... Parce que c'est comme ça... hm... C'est la vie...*

Voyant manifestement que le jeune pensionnaire avait eu peur devant lui, Vorts se demanda si il avait eu raison de s’approcher aussi vite. Il continua quelques instant a le fixer, comme s’il attendait une action de sa part. Âpres quelque minutes, il se mit a l’examiner un peu. Son regard se posa sur ses nombreux bandages, mais surtout celui sur la tête.

*Il doit avoir une blessure a la tête le pauvre... Peut-être que je devrais l’aider.*

Il s’avança quelque peut et lui tendit sa peluche de lapin, ce simple assemblage de tissu qui pourtant était tout ce qui pouvait le maintenir dans un état psychologique ''stable'' ( j’insiste beaucoup sur les guillemet ^^même si on peut pas le voir ^^ ). En tentant de formuler le plus clairement possible, Vorts prononçât les mots suivant:

‘’Tu..tu veux un câlin?’’

*J’aurais jamais cru que parler puissent être aussi éprouvant*

(bon je sais c'est pas long-_- mais je vais me rattraper^^)

*Il t'observe toujours... et... Tais-toi... J'ai mal à la tête... Arrête de parler... Non, c'est arrête de penser... ça serait tellement simple si je pouvais... je suis pas fait pour vivre conscient on dirait... qui te dis que c'est pas des séquelles... Des séquelles?...*

Inao ne bouge pas quand il voit le garçon s'approcher. Tout è l'heure sa réaction était excessive, il avait réagis sous le coup de la surprise. Pourquoi avoir peur de lui? Pourquoi se méfier quand c'est lui-même qui pourrait tenter quelque chose de malsain sur le nouveau? Rien à craindre.

«Un... un ca... un calin?...»

Presque comme s'il ne savait pas ce que c'était, Inao dit ces mots dans un souffle à peine audible et tend le bras s'arrêtant dans son élan, comme incertain. Jetant des regards sur la peluche puis sur le garçon il finit par effleurer la patte douce du lapin et l'agrippe délicatement, presque comme s'il avait peur de le briser.

Sans lâcher le nouveau du regard il approche la peluche et finis par la prendre à deux mains, pesant à peine, comme s'il avait peur de l'étouffer. Sans la serrer contre lui il la fixe intensément, comme si un jour elle allait parler et lui dire quelque chose.

*Ça ne parle pas les peluche... peut-être qu'elle oui... tu délires... Non... je... elle paraît différente des autres... C'est débile… complètement débile... oublie ça... tu te donnes de faux espoirs... C'est qu'une peluche... Mais... pourquoi... alors pourquoi il est si attaché à elle?... Il est fou?... Je comprends pas... Elle te fait pas penser à quelqu'un?...*

Si justement, Inao, venant à bien y réfléchir se rappela sa minuscule soeur serrant une de ses poupées et se souvenir le fit se recroqueviller contre lui-même, serrant la peluche contre lui, la tête contre les genoux. Il ne saurait dire si ça le réconfortait ou ça le poussait dans une frustration d'avoir perdu sa soeur. C'est surtout le fait qu'il ai oublié son nom qui n'arrangeait pas les choses.

*Pourquoi il fallait que je me souvienne de ça... Elle est plus là c'est tout... Aucune pitié pas vrai... Je fais pas exprès... tu es cruel... je suis cruel... rien à faire là-dessus... je devrais lui rendre... je vais la contaminer... je vais finir par gaffer... Il faut pas... pas de gestes brusques... aller rend-la lui...*

Légèrement tremblant, avec peine, il desserra ses bras autour de la peluche et la posa par terre, la fixant comme au début, mais sans y toucher. Puis il pose son regard caché sur le petit garçon en avalant sa salive.

«Vaux... vaux... mieux que tu la... la reprenne...»

*J'en ai marre... Pourquoi t'es aussi énervé?... je suis fatigué... qu'est-ce qui te prend d'un coup... Ça fait trop longtemps... je veux dormir... j'en ai marre... mais pas à cette heure... impossible de toute façon... je vis trouver la solution... Je vais dormir un jour...*

«Tu... Tu saurais pas co... comment on... enfin... co... comment tu fais pour t'en... t'endormir?...»

Vorts voyait manifestement que l'autre pensionnaire ne semblais pas apprécier sa peluche, aussi mignonne soit-elle.

«Vaux... vaux... mieux que tu la... la reprenne...»

Ne comprenant pas trop pourquoi il ne l'aimait pas,Vorts la reprit et la serra dans ses bras. Apres quelque secondes de silences, ces paroles se fient entendre:


«Tu... Tu saurais pas co... comment on... enfin... co... comment tu fais pour t'en... t'endormir?...»

Comment dormir?...cette question tout d'abord lui parut étrange.Il ne savait pas trop quoi repondre puisqu'il l'ignorait.D'habitude il s'endormait en fermant
simplement les yeux mais il serait logique que le jeune insomniaque est deja eliminé cette solution ,mais en réfléchissant il finit par trouver une logique à cette
demande.

*C'est peut-être pour ça qu'il a l'air d'avoir mal...il sait pas comment dormir...j'vais l'aider alors.*

Vorts se leva et s'approcha de lui quelque peut et lui tendit la main en lui disant:

«Je sais pas trop comment,mais on va le découvrir ensemble» dit-il avec le sourire enfantin qui lui donnait tant de charme ^^

Écoutant les pas du nouveau venir vers lui, Inao relève la tête pour le regarder. Pendant un moment il fixe la main tendue devant lui, signe d'une invitation enjouée pour atteindre un but trop élevé. Après de nombreuse secondes d'attente il se décide à tendre la sienne, avec une pointe d'hésitation. D'un geste entrecoupé, comme s'il redoutait quelquonque punission, il finit par empoigner la peau douce du petit garçon au visage si joyeux. Inao est parcourut d'un grand frisson dès l'instant où il touche les doigts délicat du nouveau.

*Pourquoi tu figes?.... Je... j'ai l'impression qu'il fait tâche ici... Il fait tâche ici... Qui dit que ce n'es pas l'établissement qui n'a aucun rapport avec lui?... Ça ne va pas... Je ne crois pas qu'il devrait rester ici... Il n'a aucun but... C'est mauvais... Ça n'a aucun sens... Il va mourir s'il entre... Il est entré... Non, personne ne sait encore qu'il est là... Tu comptes le faire sortir?.... Comment?... Il ne va pas survivre... Surtout si je continue comme ça... Je suis fatigué... Il faut qu'il parte avant de devenir fou...*

Inao sert toujours la main du petite garçon dans la sienne, blanche et glacée. Il reste figé pendant une minutes fixant le garçon et sa peluche. Il semble tellement heureux de la vie... Il n'a rien de maléfique. Qui serait assez cruelle pour envoyer une âme aussi fragile dans un enfer sans pitié comme cet internat. C'est le genre de cas qui ne devrait pas être jeté dans un endroit pareil. Il risque de se faire manger vivant...

«Je... Je crois que... que tu devrais partir d'ici... cet endroit il est to... totalement mauvais... Tu n'as pas à être ici... Personne ne t'as vue... tu... tu peux encore pa... partir... Il faut que tu partes vite... Passes la porte et... et va-t-en...»

Disant cette phrase Inao tire le nouveau jusqu'à la porte, lui tenant toujours la main. Il pousse le batant de l'épaule, manquand cruellement de force et regarde à l'extérieur. Vers la grille de la cours. Il se demande si c'est possible de l'ouvrir de nouveau. Personne ne l'a donc jamais fait? Il tombe dans la lune, serrant toujours la main du nouveau. Pour lui ce n'est qu'un enfant, tout petit, qui n'a rien à faire ici.

*Et s'il ne peut pas partir... Et s'il se fait prendre à essayer de s'en aller... Qu'est-ce qui arrive à ceux qui essaie de fuire... Je suis sûr que certains n'y survivent pas... Peut-être qu'il ne faut pas tenter cette chance... Si... Si il se fait prendre il risque de... de passer du très mauvais temps... Peut-être qu'il vaut mieux lui dire de se tenir tranquille... Mais avec sa tête d'ange il va se faire remarquer... Tu crois vraiment qu'il est possible de ne pas s'attirer des ennuies dans un endroit pareil... Peu importe de quoi tu as l'air... Il risque de se faire tabasser... ou arnaquer...*

Inao regarde le nouveau et finis par s'asseoir en lui tenant toujours la main. Il fixe dehors, ne disant plus rien. Ça sert à rien d'avoir de la pitié pour quelqu'un. Ici, ça ne sert à rien de vouloir quelque chose, tu ne l'auras pas. Son regard se pose de nouveau sur la peluche du nouveau.

*Il va lui arriver malheur un jour... Qu'est-ce que ça peut faire?... Je sais pas... Il va être triste... S'il reste ici il deviendra peut-être invincible?... Personne n'est invincible... Je sais... Dans les livres c'est possible... Et dans ta tête aussi par la même occasion... Je veux dormir... Il t'as proposé de chercher comment dormir tout à l'heure... Tiens, c'est une bonne idée... Mais je ne veux pas qu'il reste ici... Lui il ne veux pas rester ici... Tu crois... Il ne va pas vouloir rester ici longtemps... Bientôt il va lui arriver quelque chose et il va vouloir partir... Ce sera de ma faute?... Quelle question...*

«Tu ne dois pas... vou... vouloir rester ici...»

Tout d'abord etonné de la reaction du jeune homme face a sa proposition d'aide,Vorts n'emit aucune opposition et se laissa entrainer vers la porte. Pourquoi
voulait-il qu'il parte alors qu'il venait d'arriver?

*Peut-etre qu'il ne veut pas de moi ici....mais pourquoi..cette endroit doit etre l'enfer pour lui...donc il ne veut pas que je subisse la meme chose que lui..il veut mon bien...mon premier ami ici^^*


En reflechissant,il voyait bien que celui-ci le prenait en pitié,Vorts se dit tout d'abord que c'etait probablement a cause de son allure.Le jeune interné devait le
croire inadapté a cette endroit.Peut-etre qu'il s'etait trompé en pensant que cette etablissement n'etait qu'une ecole comme les autre.Quoi qu'il en soit le fait
qu'on le juge faible simplement par son apparance le derangait quelque peut puisque c'etait son manque de force qui l'avait empeché de tuer son oncle.
Peut-etre qu'il etait au bonne endroit finalement,si il survivait a ce qui semblait terrifié son nouvel ami,peut-etre serait-il capable d'accomplir son but.

''J'vais m'en sortir.'' dit-il tout en lui adressant un sourire affichant une grande joie a l'idée que quelqu'un desirait son bien mais aussi une
legere curiosité pour cet édifice.

Si cet endroit etait la cause de tout ses tourments,peut-etre qu'il vallait la peine d'y rester pour voir de quoi il en etait. Il s'eloigna quelque peut de la porte.

*Je veux savoir ce qui se passe ici*

Il prit alors la main de nouveau compagnion et s'eloigna de la porte.

''Je veux visiter''

*Il va s'en sortir qu'il dit... Il veut visiter... Je dois l'accompagner tu crois?... Je crois qu'il te demande de lui faire visiter... Faire visiter?... Je me retrouve même pas encore... Et puis?... Tu n'as qu'à faire comme d'habitude... Errer dans les couloirs et repérer l'endroit que je cherchais... Voilà, c'est simple... Il va s'en sortir...*

Inao lâche la main du garçon et tourne les talons sans fermer la porte. Faisant quelques pas il s'arrête et se retourne fixant le sol du regard. Il enfonce ses mains dans ses poches et enfonce sa tête dans ses épaules avec des gestes pitoyablement lents.

«Tu... Tu préfère a... attendre un... a... adulte ou bien y a... aller t... t... tout de suite?»

*J'aimerais bien être muet... J'ai mal à la tête... Essaie de garder les yeux ouverts... Je fais de mon mieux... Tu peux pas te taire?... Mal de tête... Ce serait plus facile de se terrer dans un coin et de... de ne rien faire... Dormir?... Impossible... Hu... J'en ai marre...*

Manquant cruellement de sommeil Inao est pris d'un tournis et s'affale contre une colonne sur laquelle tiens un vieux bibelot. Déséquilibré la décoration lui tombe sur l'épaule pendant qu'il se relève lui faisant lâcher un grognement. Les dents serrées il empoigne l'objet et se redresse le dos courbé tremblant légèrement. Les jointures blanches à force de serrer fort la tête grosse comme une balle de baseball du bibelot, Inao reste immobile pendant un instant. La tête dans les épaules les cheveux toujours devant les yeux, il frustre intérieurement.

*Qu'est-ce que tu fais... j'en sais rien... j'ai un soudain élan de... de rage contre ce bibelot tu vois?... Tu délires... il ne t'as rien fait le bibelot... Si... Il m'est tombé dessus... TU l'as fait tomber... Pas ma faute... Pourquoi ils m'ont pas gardé?... Tu veux y retourner?... Non pas... pas vraiment...*

D'une détention du bras, Inao envoie le bibelot s'écraser contre un cadre qui tombe du mure, secoué par le coup et défiguré par la tête du bibelot. Dommage matériel. Qu'est-ce qui va arriver? Une punition? Comme le fait qu'il n'ai pas de cravate pourrait aussi lui apporter des ennuies? Il pose de nouveau ses yeux voilés sur l'autre garçon sans rien dire.

«Faux pas f... faire de bêtises i... i... ici...»

*Trop tard... Il s'agit de... de pas se laisser em... emporter... courage... Il ne fera plus rien ce bibelot... Et le cadre?... Je me demande qui était dessus... En tout cas, il ne verra plus le hall de la même façon... Il ne regardera plus les élèves de comme tous les autres qui sont dans cette pièce... Il faudrait qu'ils paient eux aussi... Et lui?...*

«Je... dé... désolé...»

«Tu... Tu préfère a... attendre un... a... adulte ou bien y a... aller t... t... tout de suite?»

Un adulte?...peut-être serait-il mieux d'en attendre un mais la curiosité prenait le dessus sur sa raison et de plus cela pourrais l'empêcher de voir ce qu'il désirait découvrir tout de suite donc Vorts décida de s'aventurer dans sa nouvel demeure seulement avec son ami.

*Il doit connaitre les lieux lui aussi alors il devrait être capable de me conduire la ou les chose sont plus interresante.*

''Non ça va aller''

Quelque secondes apres,Vorts remarqua que l'interné était prit d'un malaise et le vit s'affaler sur une colonne qui causa la chute de ce qui semblait être un bibelot. Le jeune homme se vit pris par un élan de colère et il lança le dit bibelot sur un cadre et en causa sa chute se qui le brisa. Ce jeune être au regard caché semblait être troublé par la présence de Vorts puisque celui-ci le regardait fixement. Vorts comprît que son nouveau compagnon avait peut-être eu une vie aussi délabrée que la sienne..peut-être avait-il eu des tromatismes...si oui ils devaient être la cause de son manque de sommeil. Les deux jeunes pensionnaires continuèrent de se regarder pendant un certain temps jusqu'a ce que le silence fut brisé.

«Faut pas f... faire de bêtises i... i... ici...»

Il ne semblait même pas au courant de ses propres actions...

*Si tout les autres élèves trainent autant de haine et de peur en eux....j'ai dut atterrir dans une école pour des gens qui ont des problèmes sociaux ou un truc du genre....finalement je suis peut-être bien en enfer...quoi qu'il en soit mon nouvel ami a besoin d'aide et c'est pas moi qui vais l'abandonner.*

«Je... dé... désolé...»

''C'est pas grave...mais on ferait mieux de nettoyer un peu sinon on va avoir des ennuies.''

Tout de suite ces paroles finit, Vorts se dirigea vers le cadre. Il le prit et tenta de le dissimuler derrière un meuble et fit de même avec les morceaux qui composait il n’y a pas si longtemps le bibelot que son nouvel ami semblait détester. Âpres que le petit désordre fut cacher, Vorts entendit des bruits de pas lourd venir de derrière lui. Il parcourra rapidement la pièce du regard dans l’espoir de voir un endroit ou il pourrait se cacher mais le hall en était dépourvu. Il décida alors de s’assoir au coté de son ami en serrant du plus que ses petit bras pouvait le permettre son lapin.

Aux bruits des pas du surveillant Inao tourne la tête, sans plus, fixant l'adulte d'un regard à peine plus expressif que le visage du bibelot qu'il viens de lancer contre le mur. Callant son dos contre le mur il serre ses genoux contre sans dire un mot. Il reste tout de même attentif aux mouvements du nouveau qui semble apeuré de voir un adulte arriver.

Le surveillant s'accroupi devant eux, lâchant le sac remplis des objets de l'internat. Inao ne le lâche pas du regard, non par méfiance, mais par réflexe pour penser à autre chose qu'à son mal de crâne.

*Il a remarqué pour les trucs cassés... C'est assez évident... Mais pourtant... il n'a pas l'air de nous en vouloir?... Peut-être qu'il joue la comédie... Je sais pas... On verra... Il faut juste que le nouveau soit pas punit à cause de moi... Comme ça ce sera juste...*

Écoutant vaguement le surveillant, toujours dans son état zombie, Inao n'entends que les derniers mots des premières paroles du surveillant. Il réagit à peine, trop occupé à serrer les dents. Mais il réussit à articuler quelques mots bégayants.

«M... ma faute p...p... pour les b.. br... bris...»

Ne paraissant même pas redouter quelconque punition il sert sa tête entre ses mains. Un médicament pour lui enlever son mal de tête ne seraient pas refuser. Inao réussit tout de même à redresser la tête pour regarder le surveillant qui ne semble même pas frustrer... encore moins sur le point de leur asséner une raclé. Entendant les paroles concernant le cadre Inao esquisse un faible sourire.

*On va éviter la punition pour cette fois... Je crois que oui... Je ne le connais pas... Peut-être ce serait bien d'apprendre son nom?... Il ne l'a pas dit?... Je n'écoute pas... Personne n'a d'anti-douleur... Il ne faut pas piquer une crise... Il ne faut pas traumatiser quelqu'un de nouveau... Il va déjà l'être assez quand il va entrer pour de bon dans cette... école?...*

Lâchant un soupir fatigué Inao fixe le collier qui passe d'une main à l'autre. N'ayant pas encore eu l'occasion de goûter aux effets il se demande si ce serait mieux d'empêcher le nouveau de le mettre. Même si le surveillant ne paraît pas non plus aimer l'idée de devoir lui dire que c'est obligatoire. Le regard dans la lune, Inao guette tout de même la réaction du nouveau en portant attention aux mouvements du surveillant. Comment faire totalement confiance à un adulte ici?

Manifestement le surveillant ne semblait pas accorder aucune importance a l'accident qui venait de ce produire et avais même l'air d'apprécier la destruction
du cadre. Ceci rassurant grandement Vorts puisqu'il éviterait d'avoir des ennuis. Le surveillant lui lançait quelque drap et des vêtements et il lui tendait un
collier étrange.

"Bon, ça c'est obligatoire. C'est un peu chiant et ça garanti ta présence pendant le temps voulu, mais si tu ne le mets pas on va tous avoir pas mal
d'ennuis. Ta chambre est la numéro 8, voilà les habits tout aussi obligatoires et les draps de ton plumard."

Vorts prit le collier et l'examinait un peu et ça ne prit pas beaucoup de temps avant qu'il réalise que c'était un collier électrique. Ce n'était pas la première fois
qu'il en voyait un, à l'orphelinat auquel il avait été envoyer âpres la mort de ses parents il y avait quelques enfants qui devaient en porter. Il sentit que son
ami a coté l’observait, comme s’il voulait analyser se qu’il ferait face aux restrictions que le collier lui importait.

*Si c'est obligatoire pour tout les élèves.....merde...dans quoi j'suis tombé..*

Vorts tenta du mieux qu'il pouvait pour trouver le moyen de l'enfiler mais il ne savait même pas comment l'ouvrir. Le jeune garçon se tourna alors vers
l'adulte en lui tendant le collier à nouveau. Peut-être qu’il aurait l’air ridicule mais si c’était obligatoire...

'' Vous voulez bien m'aider a le mettre?''

Inao frissonne au contact de la main du surveillant sur son épaule, se recroquevillant un peu plus sur lui même. Pas particulièrement de peur, mais plus par surprise. Regardant sans grand intérêt l'échange entre le nouveau et l'adulte, incapable d'écouter ce qu'ils disent. La tête entre les mains il détourne le regard et pose son front contre ses genoux.

*Continuer?... Il ne faut pas... Pourquoi pas... Tu n'as pas envie de détruire?... Pas... Pas question... Aller quoi, ce peut être amusant... Ça va attirer les ennuies... Pas envie d'avoir d'ennuie... Il faut arrêter de penser à ça... Tais-toi donc...*

Les voix lui paraissent étrangement fortes, ce qui ne fait qu'augmenter son malaise. Voyant le surveillant s'en aller après avoir exécuter son travail, INaotourne la tête vers le nouveau et le fixe un moment, peut-être quelques secondes au plus. Dans un élan de panique il plaque une main sur la bouche du nouveau, redoutant d'entendre sa voix. Inao sent déjà sa tête sur le point d'exploser, même le chuchotement le plus infime résonne dans sa tête comme dans un haut-parleur.

*Ne parle pas... Ne parle pas... Tu devrais le dire à voix haute, au moins il comprendrait... Je... Je peux pas... Il faut pas qu'il parle... Ça va mal tourner... Qu'est-ce que tu vas faire s'il veut parler? Tu vas lui faire avaler son lapin?... Non... Non... Ce serait... Ce serait méchant...*

Inao ne dit pas un mot, n'essayant même pas d'expliquer son geste qui doit paraître quelque peu inquiétant pour le nouveau. Légèrement tremblant il fixe toujours le garçon sans vraiment le voir pourtant. Sa prise n'est pas du tout ferme, personne n'aurait de mal à lui faire lâcher prise, pourtant s'il y pensait il ne saurait probablement pas de quoi aurait l'air sa réaction...

*Pourquoi je reste-là à rien faire?... Arrête de penser... Ce serait tellement plus simple... Tu es complètement taré... Il faut que j'enlève ma main... Mais tu as peur qu'il parle... Il va parler si tu l'enlève... Et ma tête va éclater... Je fais des trucs stupides... Tu vas faire des trucs stupides... Tout ça c'est à cause de cet endroit... Et qu'est-ce que ça peut faire?...*

[Vraiment navré pour le temps..._ _"]

"Voiiilà, bienvenue bonhomme. Inao tu lui montrera sa chambre? Numéro 8."

Cette phrase terminé,il se releva, poussa un soupir et fit quelques pas en arrière pour enfin se retourner complètement en continuant de marcher. Les pas lourds du surveillant produisait de un écho à travers la pièce, celui-ci s'éloignait d'une démarche calme. Ce qui n'aurait probablement pas été le cas si quelqu'un d'autre était venu à leur rencontre. L'accessoire qu'il avait mit au cou de Vorts semblait répugner le grand individu. Si lui passer un collier électrique au cou le dérangeait à ce point, il ne devait pas être mauvais. Mais ceci dit, il était rare que Vorts pensait du mal de quelqu'un. Le surveillant avait demandé a son nouvel ami de lui montrer l'endroit où Vorts dormirais pour le reste de son séjour en ces lieux. Lorsque l'adulte ce trouva un peu plus loin, Vorts se voulut se tourner vers Inao mais celui-ci mit une main devant sa bouche et semblait vouloir le retenir sans trop forcer. S'il ne forçait pas c'était probablement pour simplement lui montrer de l'affection, une réaction normale d'un être humain qu'est d'aimer et de vouloir être aimé. Même si le garçon s'y était pris avec un soupçon de rudesse, Vorts se prit d'un petit élan et se retourna pour pouvoir serrer son nouveau compagnon dans ses petits bras. Ça faisait un baille qu'il n'avait pas pus démontrer ce genre d'intention vis-a-vis quelqu'un d'autres que sa chère peluche. Il faisait bon de pouvoir sentir la chaleur d'un corps vivant ou d'entendre les pulsations d'un cœur qui bat plutôt qu'un amalgame de tissu froid,même si c'était ce qu'il possédait de plus précieux en ce bas monde.

Sans qu'il sache pourquoi le nouveau se met à le serrer dans ses bras. Inao ne réagis pas pourtant. Il aurait probablement dû être surpris, faire un geste brusque en un réflexe, mais rien ne vient. Il frissonne et baisse la tête respirant rapidement, pas du tout sur le bord d'être calme.

*Il a pas parlé... il a pas parlé... pour... pourquoi j'arrive pas à me calmer... J'vais faire une connerie... Ce serait si grave que ça?... Pourquoi est-ce que je panique?... Il y a rien autour... Rien... Ne rien faire d'idiot... Il va parler... Tu devrais faire en sorte qu'il ne parle pas... C'est... C'est pas la jungle ici... Si c’est pas ça… Qu'est-ce que c'est alors?...*

Même s'il c'était souvenu de la présence de l'adulte ça n'aurait rien changé, un câlin ne change rien pour lui non plus. Est-ce que ce geste de la part du nouveau n'a fait qu'empirer les choses ou pas? Il ne saurait le dire lui-même. En ce moment tout ce qui compte c'est que personne ne prononce le moindre mot et le plus apte se lancer reste le garçon qui le sert dans ses bras.

Sans y réfléchir, trop engourdit, étourdit Inao empoigne les cheveux du nouveau et lui frappe l'arrière de la tête contre le mur en gardant l'autre main sur sa bouche, l'impact n'en est que plus brutale. Inao n'est pas désolé, il n'est pas content non plus, dans sa tête ce geste ne représente qu'une manière de se défendre contre un quelconque mal.

*Tu es imbécile ou quoi?... Tu veux qu'il parle c'est ça?... J'en... j'en ai pas envie moi... Finalement tu voulais continuer à détruire... Pas ma faute... Je... Je veux juste dormir... Mais cet endroit m'en empêche... Et lui?... C'est... Je... Je lui cause des problèmes... Dis-toi que ce sera une chose d'apprise pour lui... Mais... Pas comme ça... Non... Pas comme ça... C'est... cruel... Et tu n'es pas comme ça... toi?...*

Inao reste perdu dans ses pensées, il ne sait même pas si le garçon est déjà traumatisé, sur le bord des larmes, ou bien s'il s'apprête à le frapper. Pourtant, cette fois sa prise est ferme, du moins, le plus que ses membres squelettiques le peuvent. Face à sa victime plaquée au mur et dos à l'adulte qu'il a totalement oublié il tremble légèrement, mais reste immobile. Qu'est-ce qu'il est censé faire ensuite? C'est ça qu'il ne sait pas...

Comment s'était-il retrouvé dans cette situation? Il croyait qu'il s'était un nouvel ami mais pendant que Vorts lui faisait preuve de son amitié en le câlinant, celui-ci se retrouvait tassé contre le mur et une main sur la bouche. Le choc de se faire bousculer ainsi avait désarçonné le petit garçon, ce qui l'avait fait échapper sa peluche. Vorts s'était remis du mouvement brusque mais le mystérieux ami lui inspirait maintenant de la peur. Le petit bonhomme était confus. Une minute une nouvel rencontre avait mené à l'amitié, une minute après il se trouvait attaqué par ce nouvel ami. Probablement qu'il n'était pas sincère...comme tout les autre qui l'avait rejeté dans le passé. Pourquoi personne ne l'aimait dont? À cette pensé, l'on pu voir des larmes s'écouler de ses yeux. Une profonde tristesse l'habitait a présent et Vorts commença à se débattre pour pouvoir s'enfuir.Pour aller où? Aucune idée mais Vorts n'avait qu'une envie, de s'éloigner de cette personne qui le détestait exactement comme les autres enfant de son ancien orphelinat. Il n'avait jamais réussit à ce faire d'amis pour pouvoir jouer avec eux. Tellement de mauvais souvenir refaisaient surface a présent. Celui d'un de ces enfants tout particulièrement avec qui il avait vécu une situation semblable. Celui-ci l'avait bousculé parce que Vorts voulait lui faire un câlin. Les évènement qui suivait restait flou mais il semblait que Vorts lui avait rentré un crayon dans le ventre. C'était ce genre de chose qui se passait lorsque Vorts était rejeté. Cependant il avait gardé ses esprits pour le moment. Les secondes passait et en forçant quelques peu Vorts pu se libérer de la main plaqué sur sa bouche et celui-ci se mit à crier du plus fort qu'il le pouvait alors que les larmes coulait tel une cascade.

'' AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!''